Salut a tous et a toutes
J' adore Les poèmes français , et je prie de mettre votre
poemes dans ce topic; on peut parler de nos avis sur les poemes, meme on peut y mettre la traduction de ces poemes
MERCI
Salut a tous et a toutes
J' adore Les poèmes français , et je prie de mettre votre
poemes dans ce topic; on peut parler de nos avis sur les poemes, meme on peut y mettre la traduction de ces poemes
MERCI
Pour le commencement je prefere la lecture d' un poeme amoureux de Paul Eluard
Je t'aime
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas
Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie
Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
Pour la santé
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n'es que raison
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi.
Last edited by N.P.L; 30-03-2010 at 14:03.
Maintenant mes chers amis parlez sur ce poeme,et dites vos avis sur Paul Eluard
A mon avis chez Eluard "l'amour" a une grande place, et en tant que surrealist, l' amour
est le theme preferé chez Eluard. S' il y a des gens qui veulent parlez de Eluard, allez-y
Last edited by N.P.L; 30-03-2010 at 14:13.
Voila c'est le chef-d-oeuvre de Lamartine
Le Lac
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
Comme vous voyez ce poeme est plein des themes romantiques par exemple
La fuite du temps, la mort, la nature
Et vous, que pensez vous sur ce poeme
Voici un poeme de Louis Aragon sur sa bien aimee
Les mains d'Elsa
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
Last edited by N.P.L; 30-07-2007 at 18:17.
Dans ce poeme Aragon a honore les mains de sa bien-aimee pour lui rendre hommage, c'st un poeme amoureux d' un poete sensible celui qui connaît bien l'amour
Que pensez-vous
Last edited by N.P.L; 30-03-2010 at 14:12.
Et un joli poeme de Baudelaire, le Grand
"L'homme et La mer"
Homme libre,toujours tu chérira La mer!
La mer est ton miroir,tu contemples ton ame
dans Le déroulement infini de sa lame,
et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer
Tu te plais à plonger au sein de ton image
Tu l'embrasses des yeux et des bras
et ton coeur se distrait quelque fois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage
Vous etes tous les deux ténébreux et discrets
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abimes
O mer,nul ne connait tes richesses intimes
Tant vous etes jaloux de garder vos secrets
Et cependant voila des siécles innombrables
Que vous vous combattez sans pitier ni remord
Tellement vous aimez le carnage et la mort
O lutteurs éternels,o frères implacables
Dans ce poeme symbolique Baudelaire a fait une resemblance entre l’homme et la mer: tous les deux, l’homme et la mer, sont jaloux, ils veulent garder leurs secrets , et tous les deux aiment la mort et la lutte.
Pourquoi personne ne parle
Allez-y. mettez votre poème
Last edited by N.P.L; 30-03-2010 at 14:10.
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